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Limite de hauteur de 120 m pour les drones C0

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Pour faire voler un drone, il convient de respecter les règles établies par l’Union européenne. Ce règlement classe les drones en différentes catégories, en tenant compte de l’usage auquel ils sont destinés et des risques potentiels qu’ils peuvent présenter pour les individus et les autres utilisateurs de l’espace aérien.

Une règle fondamentale dans la catégorie ouverte est de voler dans la ligne de visée visuelle (VLOS) et en dessous de 120 mètres d’altitude. Toutefois, cette limite d’altitude ne peut être exceptionnellement dépassée en catégorie ouverte que dans des situations très particulières, par exemple avec l’accord du propriétaire d’un obstacle (tel qu’un bâtiment) d’une hauteur supérieure à 105 mètres, dans le but d’effectuer un travail aérien au-dessus de cet obstacle. Dans ce cas, l’opérateur est autorisé à voler jusqu’à 15 mètres au-dessus de l’obstacle.

Toutefois, cette exception ne peut être satisfaite avec des drones de classe 0. Cet article est consacré aux drones de classe 0, et nous verrons pourquoi ils ne peuvent pas bénéficier d’un dépassement des limites d’altitude.

Pourquoi une hauteur maximale de 120 mètres pour les drones?

Les avions habités volent généralement au-dessus de 150 mètres, la probabilité de rencontrer un avion habité au-dessus de 120 mètres est donc beaucoup plus élevée (une marge de sécurité de 30 mètres a été ajoutée).

Par conséquent, les opérations dans la catégorie ouverte doivent être limitées à 120 mètres. Toutefois, comme indiqué précédemment, dans des circonstances très particulières, il est possible de déverrouiller la limite d’altitude de 120 mètres.

Limitation de la hauteur des drones de classe C0

Les drones de petite taille, d’un poids maximal de 250 grammes, varient considérablement en termes de conception et d’utilisation. Si certains de ces appareils peuvent être considérés comme des jouets, d’autres peuvent être des exemples de technologie avancée, comme le modèle DJI Mini et d’autres drones similaires.


En termes de sécurité, il a été évalué que les drones opérant à des vitesses relativement faibles, inférieures à 19 mètres par seconde, ne présentent qu’un risque limité pour les personnes. Toutefois, les situations où ces drones risquent d’entrer en collision avec des aéronefs, en particulier ceux de petite taille ou les véhicules plus légers que l’air, tels que les montgolfières, suscitent de vives inquiétudes. Dans de telles circonstances, même un petit drone peut représenter un danger important.


Par conséquent, dans la sous-catégorie ouverte A1, une simplification importante a été introduite dans le fonctionnement des drones C0:

    • Aucune formation n’est requise pour les télépilotes.



    • La connaissance de la géographie n’est pas obligatoire.



    • L’identification à distance n’est pas nécessaire.



Cela représente une grande simplification. Mais ces installations sont contrebalancées par des exigences opérationnelles plus strictes, telles que la limite de hauteur de 120 mètres.


Permettre aux télépilotes d’utiliser des drones C0 pour voler plus haut sans comprendre les risques potentiels, enseignés dans le formation en ligne A1/A3, pourrait conduire à des accidents. De plus, un drone de 250 g est généralement très petit et peut ne pas être visible (ce qui empêche le maintien de la VLOS) à une distance supérieure à quelques dizaines de mètres. À une distance de 120 mètres, le drone serait indétectable, ce qui représente un risque important pour la sécurité.


Néanmoins, rien n’empêche un fabricant de marquer un drone de moins de 250g comme C1. Dans ce cas, les télépilotes devront suivre une formation en ligne et seront autorisés à déverrouiller la limite de 120 mètres. La formation est simple et très importante pour s’assurer que les pilotes de drones sont conscients de la responsabilité qu’ils ont entre les mains et des risques qu’ils peuvent représenter pour les autres utilisateurs de l’espace aérien.